Œuvre de la mort, acte immanent de toute chose.
œuf, larve, imago...

la déchirance


nef d'Erèbe aux rives du Somail

Autopoïèse

Sage idiotie : Être en soi-même, en propre, son idiome. idios daimon 
Qui fait la bête fait-il l’ange ?
L’idée de béatitude coïncide, chez Spinoza, avec l’expérience de soi comme cause immanente, qu’il appelle acquiescentia in se ipso.
Vertige de l’immanence, qui décrit le mouvement infini de l’auto-constitution et de l’auto-représentation de l’être.

Orage magnétique au large de Gozo

Dialectique du pictural

De loin, la grille harmonique localise chaque partie par rapport au tout et la soumet à la règle de la raison (canon) ; de près (présence), le regard disloqué n’est assujetti à aucun point de vue défini, la vue indéfinie se regarde elle-même regarder au delà du sujet et de l’objet, et goûte (saveur touchante).
[optique/haptique]
Le bon Dieu est dans les détails

PARALIPOMÈNES APORETHIQUES



eau-feu : Visita Interiora Terrae Rectificandoque Invenies Occultum Lapidem

astra/monstra (G/D-H) [desiderum : des - astres]
paradigme/neutre  (R/B) [ “désir de neutre” ]
représentation/présence [praesencia]
sémiotique/empathique
aspect/procès (G/D-H)
concept/métaphore
quiddité/écceité (D/Scot)
Gestalt/Gestaltung
quid/nescio quid
lecture/exégèse
idea/materia
Marthe/Marie
icône/indice (Peirce)
Apollon/Dionysos (F/N)
studium/punctum (R/B)
visible/visuel (G/D-H)
Beau/Sublime
docere/movere
arbre de science/arbre de vie
analytique (qui découpe) / panoramique (qui rassemble)

Sainte sagesse, ton regard malin déchire le coeur de mon âme corticale.

in se ipso

Je cherche l'or du temps

Ornement et art

il y a dans l’art un mot qui en nomme tous les modes : c’est ornement ; vitalité multiforme, abstraite, informe, de variations, sérialité... donner le ressenti délicat, l’affect de la durée [voir délicatesse, durance]
L’ornement précède historiquement l’art comme le disaient Riegl ou Mauss. Selon Worringer il occupe même une place non plus primitive, mais primordiale dans l’expression artistique d’une société, quelle qu’elle soit, où qu’elle se situe dans l’histoire et dans l’espace. Il est ainsi caractéristique que l’un des tout premiers exemples de survivances qu’offre Primitive Culture de E. B. Tylor concerne les éléments formels d’une ornementation (encadrement à la grecque, décoration d’une glace).

Ornement et informe

L’ornement n’est pas une forme, c’est un rapport, une tension, le dépassement même des limites (sublime). Tout peut devenir un ornement. Le caractère ornemental d’une forme ou d’un objet les met en excès de leur définition, de leur fonction, en un mot : de leur essence. L’ornement intensifie la forme ou l’objet orné, il le fait à l’intérieur de lui-même, par fractalisation, par plissement ou voile des surfaces, par disproportion miniaturisante ou colossale - dynamisation des formes ; il le fait à l’extérieur, par variation sérielle, aura, rayonnement, cadre, cadrage, ou tout autre théâtralisation architecturée (dais, édicule, socle marbres...) qui dessinent le locus dans lequel “a lieu” la génération des formes [inchoatio]. L’ornement est l’être-là d’ou le monde advient. Marginalités qui ne peuvent être récupérées par aucune mode.
Feuilletage des limites.
Mue.
Ce que montre d’abord la forme ornementale, c’est l’informe dans la figure, son fond de figurabilité avant toute forme figurée : “figurance”. (figure en puissance, l’inverse de l’abstraction) indice-présence d’une absence riche de tous les possibles. C’est pourquoi la figure d’ornement est faite pour proliférer.

Ornement et conversion

Denys l’Aréopagite préfère la dissemblance à la ressemblance, dans l’ordre des figures, comme le négatif est préféré, dans l’ordre du discours, à toute expression affirmative du divin. Mieux vaux pour lui le nuage d’inconnaissance assumé comme tel qu’un simulacre philosophique de la saisie des essences, ou même des qualités. La grande vertu du dissemblable est sa vertu anagogique : avant de représenter quelque forme que ce soit, une figure dissemblable présente sa qualité d’inconvenientia, sa matière informe même. La figure dissemblable montre d’abord (ce en quoi elle est d’abord monstrueuse) “l’infigurable dans la figure”.

Ornement et contemplation

La vie comme immédiateté absolue est définie par Deleuze comme une “pure contemplation sans connaissance” dont il donne pour exemple la sensation et l’habitude : principes de l’ornement !

Prolégomènes à un art viral, ou bien...

Il n’y a pas de sens à attendre du texte qui se propose à toi, lecteur.
Aucun sens unique et univoque tout au moins. Il met en œuvre ce qu’on pourrait éventuellement définir comme un protocole expérimental pour une possible pensée virale, celle que Baudrillard - bon Pasteur - entend opposer au monde de l’information globalisée.
Un sujet ? Le modalisme de l’image à l’époque de sa production mondialisée !
Aussi bien en est-il du personnage dont le texte flatte la mémoire posthume comme d’un perpétuel Père Ubu, égaré dans les couloirs d’une Sorbonne quelconque, bonne fortune ! En a-t-il jamais trouvé son grand amphithéâtre ! Aussi, point d’honneur qui, ici, soit en cause, Docteur. Et toute autre demeure autant lui sera riche lieu.
Et s’il doit s’agir d’un portrait que ce soit aussi bien celui de Vertumne, dieu des transmutations ! Voici donc un monstrueux (tout autant merveilleux) bouquet d’O.G.M. symboliques qu’on est allé « faucher » dans les champs policés du SAVOIR (« organe érudition… »). Son mode d’être est la satire ; la satura latine n’était-elle pas déjà un pot-pourri, un florilège ? Avis aux agélastes !

Et après tout qu’est-ce qu’un essai ?
Eliminez les paraphrases, il ne reste que des citations....

Mr (a+b)

Mr (a+b) a le don d’ubiquité
Mr (a+b) est quidditariste
Mr (a+b) aime a dire “Pour savoir si l’eau du bol est chaude ou froide il faut attendre le temps qu’un bol d’eau chaude met à refroidir. Sinon, jetez l’eau
Mr (a+b)  aime les démonstrations
Mr (a+b) a la verge si souple qu’il peut la faire entrer dans son ventre, couilles avec, et lui donner ainsi tout à fait l’aspect d’un beau vagin.

Faune nocturne

















Tout parole poétique est une technique d’amodalité du dire. Une atopie (ou une achronie).

Mieux peut-être... quelque chose comme une anamorphose... une ana-modalité (ana-topie, ana-chronie)

l'UN

Vérité de l’UN avant tout in principio