Ornement et conversion

Denys l’Aréopagite préfère la dissemblance à la ressemblance, dans l’ordre des figures, comme le négatif est préféré, dans l’ordre du discours, à toute expression affirmative du divin. Mieux vaux pour lui le nuage d’inconnaissance assumé comme tel qu’un simulacre philosophique de la saisie des essences, ou même des qualités. La grande vertu du dissemblable est sa vertu anagogique : avant de représenter quelque forme que ce soit, une figure dissemblable présente sa qualité d’inconvenientia, sa matière informe même. La figure dissemblable montre d’abord (ce en quoi elle est d’abord monstrueuse) “l’infigurable dans la figure”.

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